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Le web3 en pleine tourmente

En pleine croissance depuis plusieurs années, le secteur naissant du Web3 vient de subir plusieurs déconvenues au cours des dernières semaines. De quoi impacter son développement dans le monde du sport ? Un très faible nombre d’utilisateurs sur les meta verses bouleverse les ambitions des entreprises comme le Groupe Meta ou encore Sandbox et Decentraland. La 2ème plus grosse plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde à fait faillite. Une faillite qui fait tache dans l’univers du Web3 qui promet décentralisation, indépendance, transparence…

En pleine croissance depuis plusieurs années, le secteur naissant du Web3 vient de subir plusieurs déconvenues au cours des dernières semaines.

De quoi impacter son développement dans le monde du sport ?

Un faible nombre d’utilisateurs sur les metaverses

Malgré des milliards de dollars d’investissement, le nombre d’utilisateurs sur les différents univers virtuels ne décolle pas.

L’exemple le plus criant est celui de Meta (ex-Facebook), l’entreprise projette d’investir 10 milliards de dollars par an pour développer son metavers nommé Horizon. Pourtant, à l’heure actuelle, seuls 200 000 utilisateurs se connectent au moins une fois par mois, loin des prévisions de 500 000 utilisateurs mensuels actifs.

Mais Meta n’est pas seul : Sandbox et Decentraland, les metaverses les plus en prometteurs, revendiquent respectivement 200 000 et 57 000 utilisateurs mensuels, quand DappRadar (une plateforme d’analyse) indique que les deux univers regroupent seulement un petit millier d’utilisateurs actifs par jour. Un chiffre relativement faible comparé à leur valorisation (+ 1 milliard de dollars chacun).

Quel que soit le chiffre exact, cela indique que le grand public reste pour le moment frileux.

Peut-être parce que les usages et les bénéfices restent pour le moment trop peu compréhensibles ?

 

Une faillite qui fait tâche

L’univers du Web3 est plein de promesses : décentralisation, indépendance, transparence…

Pourtant, ce sont ces piliers qui ont été mis à mal par la récente faillite de FTX, la 2e plus grosse plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde (pour échanger des devises traditionnelles (euros, dollars) en cryptomonnaies (bitcoin, ether).

La raison : un sur-endettement opaque de la société, le tout financé par des tokens internes (les FTT). Les investissements étaient donc intimement liés à la valeur de ses tokens. Ce procédé, réglementé en finance traditionnelle, est extrêmement risqué. Preuve en est, suite à la révélation de cette information par un journaliste indépendant, la valeur du FTT est passé, en quelques jours, de 24 € l’unité à … 2 €.

Conséquences : une panique générale chez tous les clients de FTX, lesquels ont voulu massivement échanger leurs FTT en devises traditionnelles. Dès lors, FTX est tombé dans une impasse, se révélant incapable de répondre aux nombreuses demandes de retrait de devises et a donc dû se déclarer en faillite. 

S’en est suivi une volatilité du cours de l’ensemble des cryptomonnaies, peut-être durable mais également un appel à règlementer plus vite et plus largement le secteur (le premier acte, nommé « Market In Crypto Asset » entrera en vigueur en Europe en 2024). 

Mais le risque se situe ailleurs : une crise de confiance en ces nouvelles technologies pourrait limiter le redémarrage et les ambitions des acteurs pourtant intéresser pour explorer le Web3.

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